Tous les épisodes du podcast destination croissance animé par Michael Sales

Partons découvrir ensemble des personnalités inspirantes qui se sont construites par elles-même

Jade Genin - Fondatrice Chocolaterie Jade Genin | Positionner sa chocolaterie dans l'univers du luxe

A seulement 30 ans, Jade ouvre sa première chocolaterie avenue de L’Opéra à Paris, voisine des boutiques de CEDRIC GROLET et Pierre Hermé, dans un style épuré et doré désignée par Khaled Kolsi.
 
Passée par le sport étude en tant que patineuse, elle intègre une troupe professionnelle « Rêves de glace » de Sarah Abitbol et Stéphane Bernardis. Mais c’est en tant qu’avocate que Jade démarre sa carrière et intègre le très réputé cabinet international Latham & Watkins dans le département M&A où elle travaille sur des deals structurants telle que la fusion Technip – FMC.
 
Après 2 ans, elle quitte le cabinet au moment où son papa reçoit l’Ordre du mérite agricole pour se lancer dans l’aventure du chocolat en intégrant, dans un premier temps, la chocolaterie de son papa.
Dotée d’une courbe d’apprentissage rapide, elle réapprend le métier artisanal en repartant des bases et s’intègre petit à petit dans les équipes en place.
 
Un an après ses débuts, elle se voit confier l’équipe chocolaterie avec pour ambition de reprendre complètement les deux boutiques.
 
Après 3 années d’apprentissage, elle confectionne ses premiers produits avec une identité singulière sans vouloir les imposer dans l’univers existant.
 
C’est en novembre 2022 que Jade saute le pas pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale.
Son identité est de travailler l’aspect végétal de ses produits en leur donnant des formes singulières, notamment une forme pyramidale inspirée de la pointe de l’obélisque de la place de Concorde faisant rentrer le chocolat dans une 3ème dimension, comme un bijoux.
L’Asie et l’Orient sont très représentés, comme un clin d’œil à sa maman.
 
Une anecdote : « Excusez- moi, j’ai mon mari au téléphone pour vous, il aimerait vous parler » C’était Philippe Conticini qui l’appelait personnellement pour la féliciter et lui dire que c’était les chocolats les plus fins qu’il ait jamais goûtés. 
 
Avec Jade, nous avons aussi évoqué les sujets suivants :
  • Les profils entrepreneur mono tache ou multi taches
  • La gestion du stress en tant qu’entrepreneur 
  • Le fait d’être fille de et de prouver sa place par le mérite 
  • La reprise d’une société familiale sans la dénaturer de son identité qui en a fait sa notoriété
  • S’appuyer sur les réseaux sociaux pour développer une stratégie de vitrine et non de buzz pour correspondre à l’ADN de la marque Jade Genin 
  • La difficulté de positionner sa marque dans l’univers du luxe en adaptant ses canaux de communication
  • Prendre le temps avant d’entreprendre

Nicolas Viala - Executive Director Groupe Scalian (CA +500 M€) | Faire partie des Large Caps tout en conservant sa vision bottom-up

Créatif dans l’âme, passionné par les Arts et ambassadeur Choiseul Sud, Nicolas VIALA, 39 ans, démarre sa carrière dans la branche Marketing d’Altran.

Très vite, il ressent le besoin de se forger une expérience de terrain et intègre Amesys (filiale du Groupe Bull puis Atos) spécialisée dans la conception de systèmes critiques en tant que Business Development puis Manager de BU. Il y développe ses principaux drivers : le contact client, le service aux clients, gagner des business et l’importance de s’entourer d’une équipe.

 

En 2012, il intègre Eurogiciel, crée en 1989, devenu Scalian par la suite en tant que Branch Manager et passe d’un périmètre de 150 personnes à une dizaine. Un vrai challenge en mode start-up l’embarque dans les métiers du conseil avec une notion intellectuelle.

Il se consacre désormais à des sujets industriels : gestion des délais sur les projets industriels, gestion de la supply chain, intégration des composantes de développement durable, génération de performance au niveau des achats, etc.

Une aventure rapide mais très progressive dans son évolution.

 

En 2015, le fonds Edmond de Rothschild entre au capital et devient majoritaire en lieu et place du Président Fondateur Daniel Benchimol. Le Groupe réalise un CA de 69 M€ et compte près de 850 collaborateurs. Yvan CHABANNE en prend la Présidence et cette étape fait entrer le Groupe dans une nouvelle ère.

 

Dès 2016, le Groupe réalise sa première acquisition avec Alyotech, société spécialisée en SI et système critique.

S’en suit des évolutions en interne avec la création d’une division Performance des opérations qui a pour objectif de servir les clients sur l’ensemble des activités liées à la performance d’opération, dirigée par Nicolas, et de nouvelles acquisitions pour gagner en maturité.

 

En 2019, le CA Groupe atteint 220 M€ et un LBO bis est réalisé avec le fonds belge Cobepa et Andera Partners qui deviennent les nouveaux actionnaires majoritaires.

Le Groupe s’articule autour de 3 grands pôles :

  • Systèmes numériques
  • Performances des opérations
  • Stratégie et transformation

 

L’internationalisation, qui a démarré en 2009, s’intensifie notamment vers les pays limitrophes à la France et en Amérique du Nord.

 

Malgré la crise Covid, Le Groupe a su maintenir son cap et rebondir rapidement en créant de nouvelles opportunités pour ses clients dans des secteurs moins adressés tels que le spatial et l’énergie.

Ce rebond se traduit aussi par une dynamique proactive d’acquisitions sur le digital et les SI au niveau européen (Espagne et Allemagne) en 2022 ce qui permet au Groupe de dépasser la barre des 400 M€ de CA.

 

En avance sur son plan stratégique, une étape importante est franchie en Juillet 2023 par l’entrée du holding d’investissement Wendel en tant qu’actionnaire majoritaire sur une valorisation proche du milliard d’euros et qui réalise, à cette occasion, une première opération sur le non-coté depuis 10 ans.

 

Le Plan 2028 est en marche et prévoit le triplement du CA du Groupe à 1.5 Mds € autour du développement des équipes, de la responsabilisation, du leadership et de l’intrapreneuriat.

 

 

Données clés :

  • CA : 550 M€
  • Effectif : 5 500
  • Présence dans 11 pays
  • Distinction : Great Place To Work

Matthieu Rollin - Winéo & Domaine Cassagne et Vitailles | Faire partie des 50 meilleurs vins du Monde

Matthieu Rollin, associé à son ami de toujours Nicolas Seffusatti, est à la tête du Domaine Viticole Cassagne et Vitailles situé sur les Terrasses du Larzac.

Il se définit comme un chef d’entreprise performant plutôt qu’un vigneron performant en quête de la perfection dans l’équilibre dans tous les compartiments de sa vie.

Matthieu a vécu une enfance principalement à l’étranger, en Afrique, jusqu’à ses dix ans. Après avoir passé une décennie en France, il poursuit son parcours au Vietnam, aux États-Unis, en Afrique du Sud et au Mozambique.

C’est aux États-Unis que Matthieu et Nicolas ancrent leur amitié. Tous deux partagent une passion pour le vin et sont les seuls à en boire lorsque tout le monde préfère la bière.

A l’âge de 22 ans, il propose à une cave coopérative de développer leur service export, notamment en Chine au cours d’un VIE.

En 2008, il co-fonde avec Nicolas WINEO, destinée à mettre en relation des producteurs de vin français avec des clients chinois.

A force de travail, de persévérance et de rencontres marquantes, de nombreux retailers internationaux (Carrefour, Auchan, Walmart, Tesco, etc.) leur ouvrent les portes.

Précurseurs et avant-gardistes car c’est entre 2010 et 2013 que le business du vin en Chine explose. Cette période faste où les concurrents sont encore peu présent les amène à structurer la société en faisant entrer Yannick Chaudrillier et Paola Campos.

Entre 2013 et 2016, la tendance se confirme. De nouvelles opportunités se dessinent notamment avec les grands groupes d’hôtellerie tels qu’Accor et l’ouverture à d’autres régions du monde comme les Etats-Unis, la Russie, La Nouvelle-Calédonie ou encore l’Afrique.

En 2016, WINEO génère un flux de 16 millions de bouteilles pour un CA de 34 M€.

Le rêve de développer leur propre vignoble refait surface et ils décident de rentrer en France et achètent, notamment, 7.85 ha sur les Terrasses du Larzac. Tout est à faire.

Ils choisissent d’adopter la biodynamie et la sélection massale. Cette aventure les pousse à dépasser les limites et à créer les meilleurs vins possible, sans compromis.

L’année 2018 est marquée par la perte de 75% de leur récolte en raison des conditions climatiques et par le classement de leurs vins parmi les 50 meilleurs au monde par James Suckling.

Leurs vins se retrouvent rapidement sur les cartes des grands restaurants trois étoiles Michelin, comme chez Gilles Goujon.

De part un positionnement hyper élitiste et un travail pointu et minutieux, ils participent activement à la redynamisation de la région Languedoc.

Domaine Cassagne et Vitailles c’est :

  • 20 000 bouteilles par an
  • Présence dans 17 pays
  • 300 personnes en liste d’attente

Mathieu Ecollan - Staycation | L'OVNI du secteur de l'hospitality

Mathieu Ecollan, co-fondateur de Staycation, est une personne énergique, bienveillante et passionnée. Il a grandi à Angoulême et suivi des études en école de commerce à Skema Business School.

Lors d’un stage en Marketing chez Nestlé, il comprend rapidement que le modèle d’agence avec une liberté créative lui convient mieux car il ne se sent pas à son aise dans cet environnement étroit. En fin d’études, il intègre BETC, un major de la publicité et de la communication digitale qui accompagne des clients prestigieux tels qu’Evian, LVMH, Lacoste ou encore Air France.

Durant ces 7 années, il a pu exercer pleinement sa créativité, dans un cadre plus libre, à connecter les marques avec leurs audiences. Il y rencontre notamment Mathieu Dugast et Kevin Hutchings, ses deux associés actuels. Très vite, ils ont l’ambition de développer leur propre projet qui aura un impact fort dans la vie quotidienne des gens.

En parallèle de leur job, ils lancent NightNight, le fooding de l’hôtellerie en ciblant les hôtels LifeStyle noyés dans les résultats de recherches. Après 1 an et demi d’efforts et d’expérimentations, le projet s’arrête mais confirme leur envie d’entreprendre.

Au cours d’un été, ils font le constat que de beaux hôtels parisiens ne sont que très peu occupés, désertés par la clientèle d’affaires en congés, tout comme les dimanches de l’année, journée de transition entre touristes et professionnels.

Comment valoriser les hôtels parisiens auprès des parisiens ? C’est la création du concept « les vacances dans sa ville ».

Fort d’une communauté de 2 000 membres rassemblée lors du premier projet, ils se donnent 1 mois pour tester leur concept.

En 2017, Staycation est lancé poussé par une forte culture Bootstrap. D’abord tourné sur des expériences uniques de nuitées les dimanches soirs, l’offre s’est fortement enrichie en 6 ans avec une volonté de proposer des expériences uniques (piscines, jacuzzi, spa, restaurants, bars) tout au long de la semaine au sein d’hôtels prestigieux, tels que le Bristol à Paris.

La force de l’équipe est la scénarisation pour transformer les hôtels en expériences.

Conquis par ce service plug en play, les hôteliers ont pu rapidement valoriser leurs services, chaque mètre carré de leurs établissements et mettre en avant leurs savoir-faire.

Soutenus par de nombreux partenariats avec des marques comme Big Mama ou OhMyCream, les 3 associés se sont lancés à la conquête du territoire national par l’ouverture de 9 villes et de l’Europe avec 6 villes.

Aujourd’hui, l’équipe est animée par une vision long terme pour créer de nouvelles expériences uniques dans et autour des hôtels tout en poursuivant l’installation de la culture Staycation à travers l’Europe, et puis pourquoi pas aux Etats-Unis.

Staycation c’est :

  • 2 000 000 d’utilisateurs
  • 1 000 hôtels partenaires
  • Effectif de 40+

Avec Mathieu, nous avons également parlé de création de marque, de la répartition des rôles entre 3 associés égalitaires, de comment structurer son entreprise tout en soutenant la croissance, de la création d’une communauté forte pour en faire une barrière à l’entrée ou encore de la philosophie de se connecter à ce qu’on ne sait pas pour s’accomplir.

Mathilde Iclanzan - Directrice Générale de WiSEED | Donner du sens à l'épargne pour en faire un acte engagé

Mathilde est une femme dynamique et polyvalente qui a été élevée dans un environnement familial loin du monde de la finance mais qui attache une grande importance à l’humain, à la confiance, à l’expérimentation et au sens des responsabilités. Le bon sens et la quête de l’excellence ont toujours guidé Mathilde dans ses décisions. 
 
Son parcours professionnel est le reflet de sa détermination. Durant ses études en école de commerce à Neoma Business School, elle saisit l’opportunité de partir en stage en Crédit Management au sein d’une grande banque américaine à New-York à l’âge de 19 ans. 
Cette expérience a été un tournant majeur dans sa vie, lui donnant l’inspiration et l’envie de se réaliser pleinement.
Après ses études, Mathilde poursuit sa carrière en audit chez KPMG Grand-Est puis à Toulouse chez PwC. Elle a ainsi acquis une solide expérience dans différents secteurs tels que le retail, l’immobilier, la distribution et l’automobile, d’explorer une multitude de modèles économiques, de rencontrer de nombreux profils de dirigeants et de faire face à différentes problématiques d’audit. 
 
Mathilde a toujours été avide de connaissances et s’est nourrie de ses rencontres et de ses lectures. Son esprit d’analyse rigoureux lui a permis de tirer le meilleur de chaque situation et d’apprendre des expériences négatives qu’elle a pu observer au sein des entreprises qu’elle a côtoyées.
 
En 2007, elle rejoint Cement Roadstone Holdings (CRH) avec pour mission de regrouper les unités européennes du Groupe et de mettre en place des procédures de contrôle interne.  
Cette expérience lui ouvre les portes du Groupe Areva et devient DAF d’une filiale. Très rapidement, elle évolue au poste de contrôleur financier européen d’Alstom Grid Services puis au sein de General Electric après la fusion. 
Après 7 ans, Mathilde se lance dans l’entrepreneuriat et créée une activité de conseil aux entreprises et en retournement pendant 2 ans. Elle est tout de suite confrontée à la solitude que rencontre le chef d’entreprise. 
  
Après une mission au sein d’Advantail (groupe Synolia), elle tombe sur l’offre de DG Adjointe chez WiSEED qui regroupe ses 20 années d’expériences. 
En 2019, elle rejoint WiSEED, plateforme de Crownfunding pionnière en France, fondée par Nicolas Sérès et Thierry Merquiol en 2008 qui ont inventé l’Equity Crownfunding, une première mondiale.
 
A ses débuts, la plateforme connait une médiatisation croissante et attire de nombreux investisseurs, mais la montée en puissance est plus lente que prévue. Le financement participatif n’a pas encore de notoriété et les investisseurs institutionnels restent très dubitatifs. 
 
En 2011, WiSEED pivote vers le financement de projets immobiliers pour soutenir les fonds propres des promoteurs immobiliers.
C’est sur cette vision que l’aventure WiSEED démarre véritablement tout en fédérant des investisseurs qui viennent chercher une aventure entrepreneuriale. 
 
Avec plus de 450M€ collectés et une communauté de 30 000 investisseurs actifs, WiSEED couvre désormais les secteurs de la transition énergétique et de la santé et partage son expertise auprès d’autres acteurs de la place tels que Caption ou encore Blast fondé par Anthony Bourbon.
 
WiSEED c’est aussi : 
  • 180 participations en start-up et PME 
  • Durée moyenne en portefeuille : 5-6 ans 
  • Investissement minimum à 100€ 
  • 200 000 inscrits sur la plateforme
Lors de notre discussion avec Mathilde, qui est également vice-présidente de FPF Financement Participatif France, accompagnée de Florence de Maupeou et du président Damien Guermonprez, nous avons abordé de nombreux autres sujets tels que l’importance de l’humilité et de la modestie chez les dirigeants pour faire face à l’échec, de la place des femmes au sein des CODIR/COMEX ou encore des cycles de 7 à 8 ans auxquels font face les entreprises.

Edouard Fornas - Co-fondateur de Nutri & Co | Promouvoir une nutraceutique démocratisée et accessible au plus grand nombre

Edouard est issu d’une famille capitaliste où l’entrepreneuriat, le dépassement de soi et le travail sont fortement valorisés. Passionné par les sciences humaines, il était perçu par sa famille comme étant celui qui était le moins destiné à l’entrepreneuriat.

Edouard démarre sa carrière dans un Hedge Fund à Zurich, la poursuit chez Chevreux, devenu par la suite Kepler Chevreux, en pleine période de crise des dettes souveraines et enfin chez Louis Capital Markets en tant qu’Equity Analyst Small Caps.

Câblé néanmoins à l’entrepreneuriat, il quitte le secteur de la finance en 2015 et s’intéresse, dans un premier temps, à l’univers du snacking avec pour idée de lancer un concept basé sur le fromage et une chaîne de cave à bière.

C’est dans l’univers des start-up de la rénovation énergétique qu’il réalise sa première expérience en tant qu’entrepreneur avec deux amis. L’aventure se terminera 9 mois plus tard pour Edouard mais il en ressort avec de profondes connaissances dans le digital et le développement informatique.

Il se passionne rapidement pour les micronutriments et l’univers des compléments alimentaires après le constat que les occidentaux sont très carencés dans leur alimentation.

Edouard façonne son projet, commence à maîtriser les rouages du métier et s’entoure progressivement des forces en présence pour transformer le projet en une activité concrète.

En 2016, il créé Nutri&Co et est très vite rejoint par Jean-Baptiste qui apporte sa patte artistique, notamment pour rendre l’acte d’achat de compléments alimentaires ludique et accessible tout en s’éloignant de l’univers barbare, sacralisant, technique, scientifique et effrayant.

En 2018, Nutri&Co est lauréate du Réseau Entreprendre et au printemps, une levée de fonds se précise pour impulser une phase de croissance.

CREADEV, le fonds d’investissement de la famille Mulliez, accompagné de Jacques Chevallet (ancien PDG d’ArkoPharma) injectent 4M€ pour accompagner le développement de nouveaux produits et la structuration de la société.

Aujourd’hui, Nutri&Co c’est :

  • +1 000 000 de flacons vendus
  • Un effectif d’une trentaine de personnes
  • Un CA multiplié par 5 en près de 3 ans.

Au cours de cet entretien, nous avons également abordé la notion de discipline en période de remise en question et de doutes, les premières étapes de construction d’une marque et d’un branding fort, les conséquences de grandes décisions prises en tant que dirigeant, la verticalité de l’autorité dans une entreprise, le process de levée de fonds, l’accompagnement d’un fond d’investissement au quotidien et bien d’autres sujets passionnants

Johann Charrier - PDG du Groupe Parlym (160 M€ de CA) | Audace, visions et opportunisme face au défi de la croissance

Johann  a grandi et vécu une grande partie de sa vie en Côte d’Ivoire. Vivre en dehors du temps et loin de l’omniprésence des réseaux et des informations lui a permis de toucher à une forme de liberté d’aventure.
En 1989, il rentre en France pour se « reconnecter » à la réalité du monde. 
  
Pendant ses études de sciences et mathématiques, il se retrouve propulsé à la gestion de plusieurs associations au sein de la fac et face aux contraintes que cela procure. Il tire de cette expérience de nombreux apprentissages sur le rapport avec l’autorité, la réalité du monde du travail, le management, le rapport à l’autre etc. 
  
Très amoureux du continent Africain, Johann retourne en Côte d’Ivoire en 1999 en plein coup d’Etat. Il rejoint Parlym (contraction de Paris, Lyon, Marseille), crée par son père Bernard Charrier, Dominique Legrand et Jean-Pierre Deboes. A ses débuts, la société agissait comme bureau d’études généraliste mais s’est rapidement imposée sur le secteur pétrolier/raffinage et gaz. 
Peinant à trouver sa place, Johann doit prouver à tous, sans cesse, que sans diplôme d’ingénieur il peut quand même réussir. Cette forme de motivation lui a permis de se focaliser sur l’essentiel qu’est le développement du business. 
 
En 2003, il prend la direction de la filiale en Côte d’Ivoire et se fait une place au sein de l’actionnariat en rachetant une à une des parts du Groupe. 
Les années 2000 sont très florissantes et structurantes pour Parlym puisque de nouveaux actionnaires, comme Nathalie Charrier, Olivier Tahon, Eric Champ et Christophe Arzano, rejoignent le Groupe et de gros contrats sont remportés, notamment celui de la fourniture de 400 Km de Pipeline à Abidjan en Côte d’Ivoire, représentant deux fois le chiffre d’affaires de l’époque. 
 
En 2011, les fondateurs se retirent du Groupe et s’en suit une période de structuration dans laquelle Johann prend le rôle de Président et d’actionnaire majoritaire depuis l’Afrique. 
Confronté à une crise politico-militaire et à un changement de régime, le pays s’embrase. Face aux poids des tensions, du pilotage du Groupe à distance et à l’insistance de ses associés, Johann décide en 2014 de rentrer en France pour écrire la nouvelle aventure du Groupe Parlym.  
 
Avec Johann, nous avons également évoqué sa vision du Groupe en 2014, la structuration et la réorganisation opérationnelle et actionnariale, la gestion du changement de génération, de consolidation, du positionnement du PDG au sein du Groupe et de transition énergétique avec le partenariat avec Enogia .  
  
Parlym Group c’est :  
– 50 ans d’existence 
– 160 M€ de CA 
– +1 000 collaborateurs 
– Présence dans 45 pays 
– 17 filiales  

Marjorie Gauthier Deblaise - Haribo, CMA CGM, Pernod-Ricard, Sartorius | Oser aller là où les chemins de vie ne nous ont pas menés

Marjorie passe son enfance dans les quartiers nord de Marseille et s’oriente rapidement vers des études scientifiques. Les sciences sont pour elle des valeurs sûres et en corrélation avec son esprit cartésien. Elle fait ses premières armes chez Total  et Shell  mais comprend rapidement que ce n’est pas fait pour elle. La reprise des études la conduit vers le commerce international. 
Femme de défis, Marjorie rejoint Arco Chimie (filiale de LyondellBasell ) dans la branche logistique et transport pour manager une centaine de conducteur. 
 
Après 5 années à sillonner les routes d’Europe et la mise en place de nombreux process en interne, elle rejoint la jeune pépite de l’époque Sartorius  après sa rencontre avec l’homme d’affaires Bernard Lemaître  pour développer le Customer Services. 
 
Très rapidement, Marjorie se fait chasser compte tenu de ses fortes capacités à piloter des projets et à en maximiser les résultats tout en apportant une dimension plaisir. 
A cette époque, Pernod-Ricard  met en place la Supply Chain avec une vision 360 et se cherche son/sa pilote. Attirée par l’aventure et la curiosité de découvrir le monde de l’embouteillage, elle relève le défi. 
Après 3 années de développement de projets logistiques, on lui propose de mener le projet d’implantation d’un ERP au sein du Groupe, qu’elle accepte. 
Elle devient par la suite responsable Achats. 
 
Malgré sa fierté d’appartenir à une marque forte, elle n’accède pas au Comité de Direction encore trop fermé aux femmes. Elle rencontre Jean-Philippe  André , Président du Directoire d’Haribo France , qui souhaite « réveiller une belle endormie » en renouvelant son Comité de Direction et devient une des premières femmes cadres dirigeantes du Groupe dans le monde. 
 
Après 10 années de pilotage de projets et la fierté d’avoir participé à la pérennisation du site Haribo en France et le développement du Made In France, elle rejoint le département Real Estate de CMA CGM , aux côtés de Rodolphe Saadé  et Tanya Saadé  pour imaginer la construction de la nouvelle tour Mirabeau , en collaboration avec Bouygues Immobilier
  
Jean-Marc Roué la rappelle 1  an après pour intégrer le Comité de Direction de Pernod-Ricard et piloter la fusion aux côtés de Philippe Coutin
Après le succès de l’opération, elle se voit confier le développement de la branche BtoC par la création d’un concept unique autour d’un musée, d’une boutique et d’un bar/restaurant : le Mx  au sein des Docks
  
Femme d’affaires accomplie en recherche de challenge, Marjorie quitte une seconde fois Pernod-Ricard pour rejoindre le Comité de Direction du Groupe Richardson

Emma Clair Dumont - 13ème Française à gravir l'Everest | Se défier sans cesse pour concrétiser ses rêves les plus fous

Née en Normandie, Emma a grandi au sein d’une famille passionnée des sports mécaniques qui lui a inculquée les valeurs de l’effort, du courage et du dépassement de soi. Très vite, elle expérimente plusieurs sports comme la danse, le basket, le handball, le moto-cross et le quad. 

  

Au travers de ses études de communication et multimédia, Emma étudie le réseau internet qui en était à ses prémices et trouve rapidement des missions de conseil et de formation à son utilisation dans de grands groupe tels que Framatome , IBM et  Microsoft.  

Passée par le Canada durant 8 mois, elle découvre la TV interactive et la fibre optique pas encore répandue en Europe. 

De retour en France, Emma intègre une agence de communication et de création de site internet avec pour responsabilité la gestion de deux clients grand compte : Peugeot Sport  et les Parfums Christian Dior  (LVMH) qui lui proposent rapidement de l’intégrer.  

Poussée par les challenges et le goût de l’aventure, elle rejoint le secteur du luxe et les Parfums Christian Dior qui lui était totalement inconnu.  

En 7 ans, Emma participe activement au développement du service Marketing International, parcours les filiales internationales du Groupe et déploie les outils internet et le e-commerce sous la direction de Claude Martinez  et Marie-Noël Barrere .

Les challenges sportifs lui manquent. Emma participe au Rallye des Gazelles  et termine sur le podium. Elle y rencontre Stéphane, son actuel mari, dirigeant d’une agence événementielle en phase d’être vendue au géant JL Events .  

Cette rencontre est un tournant majeur puisqu’elle quitte Les Parfums Dior et Paris pour se tourner vers le Sud de la France pour s’associer avec son mari dans NPO Events  qui organise les rallyes de Tunisie et du  Maroc. Après avoir propulsé le rallye du Maroc au rang de second derrière le Dakar  en termes de notoriété et de participants (300+), ils le cèdent fin 2017 à ODC Events dirigée par David Castera.

Sur le plan sportif, Emma devient championne du monde de Quad en 2007 et fait rayonner les femmes dans les sports mécaniques de haut niveau. Avant de décrocher un second titre mondial en 2012, elle connait un très grave accident lors d’une épreuve de l’Africa Race  lancé par Jean-Louis Schlesser et René Metge  qui la plonge dans le coma et 6 mois de rééducation. Un tournant marquant dans sa vie.

Partie d’une « Wish List » établie à ses 30 ans, Emma souhaite mettre au cœur de sa vie des défis, des voyages et des envies. 

Elle se lance dans le Five Summit Challenge, l’ascension des plus hauts sommets du monde, pour lequel il ne lui manque que l’ascension du Mont Kosciuszko en Australie. 

Les marathons sont des objectifs qu’elle réalise : Marathon de New-York et Marathon du Pôle Nord organisé par Richard Donovan  qui la qualifie pour le World Marathon Challenge  (ou le 3×7 : courir 7 marathons en 7 séjours dans 7 pays différents). 

Comme ultime préparation à l’ascension la plus difficile du monde, elle cocréée et participe au Triathlon Double XL Coast to Coast sur 4 jours en partenariat avec PureOcean pour la  recherche scientifique : traverser de la Manche à la nage, traverser de la France à vélo jusqu’à Avignon et course à pied jusqu’à Marseille. 

Le 12 mai 2022 à 7h45, Emma gravit les 8 848 mètres du Mont Everest à l’âge de 46 ans accompagnée d’un guide après avoir passé 7 jours dans la zone de la mort où le taux d’oxygène dans le sang descend à 40% au lieu des 98%. 

Solal Botbol - Beev | Start-up nommée à l'European Start-up Prize for Mobility 2022

Malgré un parcours académique inconstant, une relation difficile avec l’autorité et peu de soutien, Solal est  guidé par une forte ambition de réaliser de grandes études. Il intègre un DUT puis prépare le concours d’entrée aux grandes écoles d’ingénieur.  
Sa persévérance lui permet d’intégrer les Arts et Métiers . Être ingénieur n’était pas une vocation mais plutôt une revanche sur les 7 dernières années de galère. 
Le diplôme en poche et après un passage en conseil chez EY , il est poussé par une volonté d’entreprendre mais ne sent pas encore capable de se lâcher des deux mains. Inspiré par sa sœur ainée et une envie profonde de compléter ses compétences par une approche plus business, il intègre le Master en entrepreneuriat d’HEC  en y investissant une grande partie de ses économies. Avant de trouver l’idée pour se lancer, Solal, passionné d’automobile depuis son enfance, intègre la start-up Smart Me Up , fondée par Loïc Lecerf en 2012, spécialisée dans l’intelligence artificielle appliquée aux caméras de reconnaissance faciale et à la conduite autonome, à un poste de développement commercial aux côtés d’Hervé Marchet  (ex-directeur Europe d’Apple ). 
Après 3 ans et le rachat par l’équipementier Magneti Marelli (ex filiale de Stellantis ), le timing est idéal pour se lancer dans l’entrepreneuriat.  
 
Solal rencontre Chanez Djoudi chez WeWork  qui exerçait aussi dans le secteur automobile côté leasing. Complémentaires et alignés sur les attentes de la création d’entreprise, ils se lancent dans un projet pour répondre à une problématique que Solal avait rencontrée : comment faciliter le parcours client pour passer d’un véhicule thermique à un véhicule tout électrique ?  
Il est demandé aux consommateurs un effort financier pour faire l’acquisition d’un véhicule propre et on lui impose des contraintes techniques ainsi qu’un parcours d’achat qui n’a pas évolué depuis 50 ans. 
C’est la naissance de Beev en Juin 2019. L’ambition des deux fondateurs est de créer une plateforme d’information et d’accompagnement pour aider les usagers à passer à l’électrique sans difficulté, de la recherche et l’achat du véhicule à son entretien et sa recharge. En résumé, c’est d’être l’interlocuteur unique pour mener à bien le projet et à un prix compétitif. 
Après plusieurs mois de travail fastidieux de référencement SEO, de recherche de stocks de véhicules, d’un échec cuisant lors de la 1ère vente et d’intentions malveillantes de copies du projet, Beev trouve sa place dans le paysage de la mobilité. L’année 2020, marquée par les confinements successifs, a été un véritable accélérateur pour le passage au tout électrique et sur la pose de bornes de recharge.
 
Beev est, aujourd’hui, labelisée GreenTech Innovation  par le Ministère de l’écologie, reconnue au niveau européen en faisant partie des 50 start-up du concours European Startup Prize  et est classée dans les 100 start-up à impact où investir par le magazine Challenges. Après avoir levée 1.5 M€ fin 2021 auprès de ViaID  (Mobivia ), Beev ambitionne d’accélérer à l’international et de procéder à un nouveau tour de table fin 2022.
 
Beev c’est
  • 100+ partenaires concessionnaires à travers la France 
  • Un effectif de 27 personnes à fin juin 2022 (40 fin 2022) 
  • 10+ nationalités au sein des équipes 
  • 150 000+ visiteurs uniques sur le site internet 
  • Des valeur RH basées sur l’inclusivité et la mise en valeur de l’entrepreneuriat féminin 

Plus d’information sur le site de Beev

Matthieu Predal - Delta Festival & Delta France Association

Après un passage dans le consulting, les RH et le management du changement, Matthieu revient à ses premiers amours : l’événementiel. Un secteur pour lequel il a eu un véritable coup de foudre lorsqu’il présidait le BDE de son école de commerce l’EM Lyon. Il y  pilota une dizaine d’événements festifs et encadra 25 élèves bénévoles. Un déclic. 

Porté par de très fortes valeurs humaines, Matthieu souhaite donner du bonheur et créer du lien entre les gens. 

En 2014, il décide de retourner dans le sud de la France et de s’entourer de deux autres amis pour fonder le Delta Festival avec l’idée d’organiser le plus grand rassemblement étudiant national de France sur une journée à Marseille  en bord de mer. Sans équivalence.  Après 1 an et demi de travail acharné et un budget de 350 000 €, la 1ère édition voit le jour et réunit près de 10 000 jeunes autour d’activités et animations diverses organisées par les BDE et de programmations musicales.  

Malgré une grosse performance, les associés du Delta Festival se retrouvent avec 130 000 € de dettes vis-à-vis de leurs prestataires. Après d’âpres négociations et la création d’un lien de confiance avec les partenaires, la 2nd édition du Delta Festival est lancée autour de 20 000 festivaliers mais dans un contexte contraignant. 

Entre une volonté de dégager des bénéfices pour alléger la dette, l’Euro 2016 de foot qui a lieu en France et l’emplacement sans accès à la mer, le bilan moral de l’édition est une catastrophe. 

Faisant preuve de détermination, de patience et de persévérance, les associés ne baissent pas les bras et repartent au combat pour organiser la 3ème édition du Delta Festival. Crédité d’une notoriété naissante, ils retrouvent un emplacement de choix près de la plage alors que Marseille est Capital Européenne du sport . 

Aujourd’hui, le Delta Festival se déroule sur 5 jours et est devenu un acteur majeur pour la promotion de l’engagement citoyen et de la jeunesse en France. 

Sur la plan national, la création du Delta France Association permet de véhiculer, toute l’année, des messages de prévention au sein de plusieurs Campus de France, en collaboration avec les Agences Régionales de Santé (ARS) . 

Soutenu par les institutions françaises et européennes, la grande famille du Delta Festival ambitionne de faire de Marseille la capitale (pourquoi pas mondiale) de la jeunesse en 2025. 

Le Delta Festival c’est : 

  • 28 salariés 
  • Un budget de 10 M€ 
  • Des partenaires de premier plan tel que CMA CGMEnercoopClick& BoatGaleries LafayetteOrangeGroupe Accor  
  • 9 villages 
  • 5 scènes musicales
  • 150 000 festivaliers 
  • 450 associations étudiantes françaises et européennes représentées 
  • 80 artistes exposés 
  • 150 Dj internationaux 
  • 150 start-up représentées 
  • 3 000 bénévoles  

Plus d’information sur le site du Delta Festival

Stéphane Soto - Olympic Location | Medinsoft & Aix-Marseille French Tech | The Camp

Fils d’immigrés Corses et Espagnols et Marseillais de naissance, Stéphane est issu d’un milieu modeste. Il décroche un diplôme d’ingénieur en génie industriel pour faire plaisir à ses parents alors qu’il était attiré par le droit des affaires.
Son rêve était de devenir avocat mais c’est vers le métier de commercial qu’il débute sa carrière.
Stéphane se laisse guider par les opportunités et les rencontres marquantes. Il intègre rapidement la société Digitech , spécialisée dans l’intégration de progiciels de gestion électronique de documents, fondée par Joël Couderc , en tant que Directeur Commercial puis en tant que Directeur Commercial Marketing et Communication.
En 2002, il participe à l’introduction en bourse de la société sur l’Euronext de l’époque à Paris.
 
En parallèle, il co-fonde l’association Medinsoft  avec André Jeannerot  en 2003 car il est convaincu que l’environnement Aix-Marseille est propice à la création d’une industrie compétitive et pérenne sur le plan mondial. A l’époque personne n’y croit.
 
En 2008, Stéphane décide de démissionner de Digitech pour accompagner son fils malade et sans savoir quoi faire par la suite.
En 2009, on lui propose de s’associer dans un projet de création d’une activité de location de véhicules et d’utilitaires sous la marque Ucar.  Perçue au départ comme une « idée à la con », son associé et lui deviennent en 5 ans un des plus gros franchisés de France avec 2 agences et 250 véhicules sur parc.
Pas convaincu de la puissance du modèle à long terme, ils décidèrent de quitter le réseau pour se consacrer à d’autres projets.
 
L’année 2014 est une année décisive lors de laquelle les élus locaux se penchent enfin sur le projet Medinsoft. D’inintéressant, il passe à terriblement sexy. Par l’appui de Fleur Pellerin  et d’Emmanuel Macron , le label French-Tech  est créé et Aix-Marseille French-Tech  voit le jour.
En parallèle, Stéphane repère une petite société de location de véhicules créé en 1957 par une famille d’entrepreneur avec un très fort potentiel mais qui n’était pas en vente.
 
Par une approche directe et au culot, il convainc les fondateurs de s’associer pour créer une société commune : Olympic Location .
Aujourd’hui, Olympic Location c’est : 
– 14 M€ de CA
– Une croissance annuelle à 2 chiffres
– 12 agences intégrées en PACA
– 1200+ véhicules sur parc
– Sponsoring de toutes les équipes sportives (hors OM) du département
 
Stéphane, véritable touche-à-tout, participe aux élections municipales et de la métropole de 2019/2020 en tant qu’expert et porte-parole économique de Martine Vassal , alors candidate.

Hakim Benotmane - Nabab Kebab (FBH Food Group)

Hakim est un entrepreneur-né depuis ses 16 ans avec un mental comme il n’en existe peu. Il a tout de suite compris que le salariat ce n’était pas fait pour lui. 

Il a eu le flaire mais a surtout su écouter son instinct, dès son plus jeune âge, pour se construire par lui-même et miser sur sa destiné.

Sa tête vous dit sûrement quelque chose.. Patron Incognito ? Zone Interdite ?

Hakim a été médiatisé durant son parcours mais c’est une personnalité simple avec des valeurs humaines que j’ai eue l’honneur de rencontrer dans ses bureaux face à la Tour Montparnasse.

En se positionnant sur la construction d’un réseau de restauration rapide en franchise spécialisé dans le Kebab, Nabab Kebab, le premier en Europe et même dans le monde, Hakim n’a pas choisi la facilité. Confronté dès ses débuts à des obstacles à son expansion, il puise son énergie dans le travail au quotidien. 

Là où beaucoup d’entrepreneurs auraient abandonné, lui n’a pa flanché. Bien au contraire, toute cette injustice qu’il a rencontré lui a permis de s’accomplir en tant qu’Homme et d’assoir un peu plus ses ambitions.

Après des années passées à combattre ceux qui étaient hostiles à ses projets et au développement de son Groupe de restauration rapide, il ouvre une parenthèse pour se consacrer à des projets personnels à l’étranger, pendant près de 5 ans. 

Cet éloignement lui sera bénéfique tant sur l’aspect financier que sur la nouvelle orientation qu’il souhaite donner à son Groupe à son retour aux manettes.

Revenu avec de nouveaux concepts de restauration rapide en tête, il se positionne dans le plus grand des secrets sur le rachat des 100 restaurants Quick mis en vente par le géant de la restauration, Groupe Bertrand. 

Opposé à des grands industriels du secteur ainsi qu’à des fonds d’investissement d’envergure, il se positionne comme « l’outsider » candidat à la reprise. Cette stratégie était claire : faire passer son Groupe FBH Food dans une autre dimension.

Mais comme rien n’est facile pour Hakim, la cible lui échappe pour quelques millions d’euros et une trop forte pression des lobbyistes qui soutenaient le projet du fonds financier américain HIG.

Revanchard dans l’âme, Hakim, qui avait entamé la restructuration de son Groupe avant de se positionner sur le dossier Quick, se donne 4 à 5 ans pour construire un des plus importants Groupe de restauration rapide dans le monde en visant le milliard d’euros de chiffre d’affaires.

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